95% de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis. Ces risques sont majorés lorsque le manque d’activité physique et l’excès de sédentarité sont cumulés. Certaines populations sont plus exposées. Promouvoir des modes de vie favorables à la pratique d’activités physiques et à la lutte contre la sédentarité doit constituer une priorité des pouvoirs publics selon l’Anses.*
Selon Santé publique France, l’exposition à la pollution de l’air ambiant par les particules fines (PM2,5) représente en moyenne pour les personnes âgées de 30 ans et plus une perte d’espérance de vie de près de 8 mois, ce qui représente chaque année près de 40 000 décès**. Ces résultats incitent à poursuivre durablement les efforts de réduction sur toutes les sources de pollution, cela peut être le changement de mobilité mais également la lutte contre le brûlage de déchets verts, l'électrification des bateaux ou encore le changement des appareils de chauffage. Les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) visent donc à améliorer la qualité de l'air, mais aussi la qualité de vie des Français résidant dans les métropoles concernées. 43 agglomérations de plus de 150 000 habitants doivent rejoindre ce dispositif d'ici 2025. Onze d’entre elles l'ont déjà mise en place.
La métropole d'Aix-Marseille-Provence, et la Métropole Nice Côte d'Azur en font partie.
*Manque d’activité physique et excès de sédentarité : une priorité de santé publique, Anses, 2022-02-15
** Pollution de l’air ambiant : nouvelles estimations de son impact sur la santé des Français, Santé publique France, 2021-04-14