Une station de prétraitement pour éliminer les rejets de médicaments
Antibiotiques, hormones, antidouleurs, antidépresseurs, bétabloquants contraceptifs,… sont autant de substances rejetées dans les milieux aquatiques quotidiennement. Ces résidus, même présents en petites quantités mais de façon permanente, sont soupçonnés d’avoir un impact important sur la faune aquatique (féminisation de certaines espèces, disparition d’autres,…) mais aussi sur la santé humaine (développement de Bactéries Multi-Résistantes (BMR), développement de certaines maladies, stérilité,…).
Les stations d’épurations ne sont pas une barrière significative pour ces polluants et une grande partie se retrouve dans les eaux de rivière et à terme dans les eaux à destination de l'eau destinée à la consommation humaine (EDCH).
Ce que l’on sait c’est que le temps de migration du polluant dans un système de traitement joue un rôle important. L’efficacité est augmentée en fonction de la durée de passage dans le système de dépollution. Le système macrophyte est donc intéressant pour ces dépollutions (étude POSEIDON).
C’est à partir de ces observations que l’association Chaîne de Vies 06 a souhaité participer à la recherche d’une solution d’élimination de ces polluants en proposant de réaliser une station de prétraitement par phytoremédiation.
Contact : Président : Pierre Dellamonica
Les Lauriers roses - 54 Route de Duranus, 12 rue du docteur Faraut , 06670 Levens
Téléphone : 04 93 91 70 70
Source : Fil-à-Fil N° 3. Septembre 2012 – Les perturbateurs endocriniens